Fondé en 1919, Le Football Club de Metz est un club de football de Moselle, professionnel depuis 1932. Il a remporté deux Coupes de France en 1984 et 1988 et une Coupe de la Ligue en 1996. Il a gagné à quatre reprises le championnat de France de Ligue 2, en 1935, 2007, 2014, et 2019.
La croix de Lorraine, symbole de la Résistance durant la seconde Guerre mondiale, apparaît pour la première fois sur le maillot grenat pour la saison 1944-1945, signe du retour dans la France libre de la Moselle. Le FC Metz est alors le seul club autorisé à porter cet insigne religieux sur son maillot. Il est le seul club de Ligue 1 à ne pas arborer son écusson et le seul club de l’UEFA à avoir le droit de porter un insigne religieux ou politique sur son maillot.
Lors de la saison 1984/1985, les Lorrains affrontent le grand FC Barcelone. Personne ne mise un franc à l’époque sur une possible qualification des grenats. Défaits à l’aller en France 2-4, ils n’ont quasiment aucune chance de se qualifier au match retour, à moins que… Lors du match retour, le FC Metz créé la sensation en éliminant l’ogre Catalan dans son antre du Camp Nou 4-1. Les artisans de l’exploit s’appellent Jules Bocandé (décédé en 2012), Philippe Hinschberger, devenu depuis entraîneur, et surtout Tony Kurbos auteur d’un triplé sur les terres catalanes qualifiant les Lorrains pour le deuxième tour de la Coupe des Vainqueurs de Coupe. Ce jour-là, les joueurs français s’imposent face au Barça de Schuster, méconnaissable.
Le club dispose d’une section de football féminin, l’équipe évolue en Ligue 2. Les Lorrains possèdent un centre de formation réputé. Beaucoup de joueurs connus ont été formés dans l’Est, de Michel Ettore, gardien reconnu, à Robert Pirès, seul messin champion du monde de football en 1998. Citons aussi Patrick Battiston héros malheureux de la Coupe du Monde 1982. Depuis 2015, le centre de formation lorrain se classe 4e de France.
Depuis 1958, 12 joueurs ont joué en équipe de France en portant le maillot du FC Metz. Parmi ceux-ci, Patrick Battiston, passé ensuite par Bordeaux, Sylvain Kastendeuch, mais aussi Bernard Zénier, Lionel Létizi et Thadée Cisowski. Le duo Cyrille Pouget et Robert Pirès était surnommé « PP (ou pépés) flingueurs ». Lors de leurs célébrations, ils saluaient leurs buts en feignant de se tirer dessus.